FIN DE LA PREMIERE JOURNEE

Publié le 21 juin 2009 par cap-nord

Mardi 16 : Jean Pierre joue les grands pères à Blankerloch chez Sandrine sa fille, les femmes font du lèche vitrines à Karlsruhe et les quatre autres hommes partent pour Stuttgart et la visite du musée Porsche ; ils en reviendront enchantés.

Mercredi 17 : Départ de Blankerloch pour Hanovre.

René a oublié de débrancher sa glacière hier soir, résultat : plus de batterie. On met les pinces, essai dans le quartier, la batterie paraît grillée. Une station service lui en vend une 78 euros, un peu cher mais bon…… ça marche.

50 km plus loin René se gare sur la bande d’arrêt d’urgence, plus de courant. On pense à la glacière, on la débranche et ça repart, ouf !!!!!! pas pour longtemps, 50 km après idem, on pense à l’alternateur, on le remplace (on avait prévu) , c’était bien lui le malade.

Suite du parcours sans encombre jusqu’à Hanover où Jean Pierre a trouvé un super camping quasiment vide au bord d’un étang, on s’installe dans une grande clairière en rond comme les indiens, il fait beau, tout le monde a séché ; c’est royal, pourvu que ça dure !

Jeudi 18 : Départ d’Hanover .

Quelques gouttes ont provoqué un réveil matinal . Repas sur une aire de repos à 64 km de Puttgarden, on a très bien roulé ce matin, pas de souci, pas de panne, quelques averses en début de matinée puis soleil et nuages avec vent très frais, on va voir l’état de la mer lors de la traversée Puttgarden – Rodby.

On arrive juste à temps pour embarquer, on est les derniers à monter sur le ferry. La traversée est très rapide, juste un temps pour le magasin free taxes, un tour sur le pont supérieur et on débarque.

Arrêt sur l’aire de repos suivante. On va choisir un camping à proximité de Copenhague, pour la visite du lendemain.

50 km plus loin, alors que je roule le dernier des cinq, plus de courant, le moteur s’arrête, j’appelle au secours via le talkie-walkie. Tout le monde s’arrête : diagnostic, trop de choses branchées sur la batterie. On débranche tout , un coup de pinces et ça repart, direction le camping, banlieue de Copenhague où je constate avoir perdu un sac avec tout le road book ainsi que les papiers de la deuche.

Après réflexion, ils sont tombés entre l’aire de repos et la panne. Je décide de faire demi-tour, Claude m’accompagne pour tenter de les retrouver (200km aller-retour). Sauf que l’on a rien trouvé et que l’on est tombé en panne d’alternateur quasiment au même endroit que l’après-midi. René démonte une batterie, Jean Pierre et Patrick viennent nous dépanner.

La Journée se terminera à 0 h 30, crevés, alernateur HS et papiers perdus. Demain il y a de quoi faire avant de repartir.

Vendredi 19 juin : La nuit a été très courte, pleine de réflexions, il a fait très froid et beaucoup de vent. René regarde les charbons de l’alternateur, ils sont usés, c’est de là que vient la panne. On les remplace, on en avait heureusement et ça charge à nouveau.

Claude m’a accompagné, Jean Pierre et Patrick m’ont dépanné, René a réparé. C’est beau l’amitié , Merci à tous.

Déclaration de perte de papiers, un commissariat fermé, un qui ne veut pas me donner de certificat, téléphone sans succès au consulat. Rien de positif. OK je roulerai sans papiers, on verra bien.

On prend le temps de visiter les canaux de Copenhague, les vieux gréements et bien sûr la Petite Sirène.

On passe ensuite le tunnel et le pont qui séparent le Danemark de la Suède. Très belles réalisations. Ca change du bac de l’époque. C’est rapide, OK mais 38 euros tout de même.

On passe Malmöe sans s’arrêter et ensuite 75 km sous le soleil, à se perdre dans la campagne suédoise. On est au camping de Loderups ; montage des tentes, souper, partie de boules et dodo car il fait un vent glacial. Le camping est en fête pour le solstice d’été, tous les suédois boivent et dansent autour d’un totem de fleurs et de feuillage ; on ne comprend pas tout mais en tout cas c’est gai.

Samedi 20 juin : on quitte le camping de Loderups sans trop de regrets, le vent a soufflé violemment toute la nuit, on n’a pas très bien dormi, il a fait froid. Heureusement la route pour Kalmar est très belle, les villages coquets et très fleuris, même si les longues lignes droites vallonnées dans les bois sont un peu monotones.

En fin de matinée on roule en bord de mer, ça change. On s’arrête pour manger au bord d’un petit port de plaisance sympa. Il n’y a pas foule. René et Patrick tentent d’attraper un canard col-vert pour améliorer l’ordinaire ; seul Patrick y parviendra mais son bon cœur fera que le canard retrouvera sa liberté, lui laissant une fiente sur sa voiture.

PHOTO DE RENE ESSAYANT D' ATTRAPER LE CANARD
Nous repartons calmement après une bonne sieste réparatrice pour tous . Nous traversons le pont qui relie l’île d’Oland à la terre ferme, on a repéré un camping 4 étoiles, on y arrive vers 17 heures 30. Il y a toute la place que l’on désire ; le temps s’est mis au beau, il n’y a plus de vent. Apéritif et repas au soleil, QUE DU BONHEUR !!!!!!!!